La clé pour accéder au cœur de votre enfant (les 7 méthodes qui marchent)

Pour vous en rappeler, écrivez ce mot sur votre main. Ce mot est un moyen magique pour établir une connexion avec un enfant quel que soit son âge, et peut aider a arrêter les larmes, interrompre les caprices et même les empêcher. C’est un moyen simple, mais pas si facile a appliquer, surtout dans le vif du moment.

Empathie

Avant de dire à votre enfant qu’il est temps de quitter le parc, ou de lui expliquer que le jouet super cool qu’il tient dans les mains va rester au magasin, faites preuve d’empathie et montrez-lui que vous voyez les choses de son point de vue. Verbaliser et montrer de l’empathie envers les émotions de votre enfant, même si celles-ci paraissent irrationnelles, centrée sur lui-même, ou même si vous pensez qu’il a tort de les ressentir. Montrer de l’empathie ne veut pas dire que vous êtes d’accord, et cela ne veut surtout pas dire qu’il faut autoriser ou tolérer des comportements indésirables.

Montrer de l’empathie ne veut pas dire fermer les yeux sur les actions de nos enfants. Cela veut dire reconnaître les émotions qui les motivent. C’est un moyen simple, et profond, de refléter l’expérience que vit l’enfant. On lui montre ainsi notre compréhension, et notre acceptation. Cela envoie un message puissant : toute pensée, désir, sentiment – toute expression de tes pensées, de ton corps et de ton cœur – sont parfaitement acceptables, appropriées et aimables .

Faire preuve d’empathie est simple, mais ce n’est pas facile à mettre en pratique. C’est contre-intuitif pour beaucoup d’entre nous, même après l’avoir fait des centaines de fois. Le fait de montrer de l’empathie ne va-t-il pas faire empirer les choses ? Est-ce que le fait de dire « Je sais a quel point tu veux une glace, comme celle de ton copain, mais on ne va pas manger le dessert tout de suite, on le prendra plus tard » faire durer les pleurs plus longtemps et faire trainer les choses en longueur ? Est-ce qu’il ne serait pas plus facile de ne rien dire, ou de minimiser les sentiments de l’enfant, ou même de le distraire, ou rediriger son attention sur autre chose : « tiens regarde par la bas » ou « plus tard mon chérie, plus tard.. »

La peur qu’un jugement honnête de la situation « aggrave les choses » n’est en fait presque jamais fondée. En revanche, le sentiment d’avoir été écouté et comprit permet à l’enfant de relâcher ses émotions, et de passer à autre chose. Voici sept autres raisons pour lesquelles faire preuve d’empathie vaut le coup de se donner la peine.

  1. L’empathie peut arrêter les larmes et interrompre les caprices.

J’ai remarqué ce comportement a de nombreuses reprises. Si un enfant est triste à cause d’un bobo ou est en colère à cause d’un désaccord avec un parent, verbaliser les émotions et mettre des mots sur la situation peut miraculeusement aider à atténuer la douleur. Se sentir compris est très puissant.

2. Verbaliser, au lieu de juger ou de vouloir « réparer » favorise la confiance, et encourage l’enfant à continuer à partager ses émotions.

Les parents et éducateurs ont une grande influence sur les enfants. Leur réponse a une situation ont un gros impact sur les enfants. Si par exemple on essaye de calmer un enfant en lui disant qu’il n’a aucune raison d’avoir peur, ou d’être triste au sujet de quelque chose, l’enfant aura de moins en moins tendance à s’ouvrir et faire part de ses sentiments.

Si notre objectif est de maintenir la bonne santé psychologique de nos enfants, et de garder la communication ouverte, verbaliser et faire preuve d’empathie est la meilleure stratégie. « Papa est sortie et tu es triste »

Ce principe m’a été utile récemment quand ma fille (maintenant adolescente) m’a fait part de sa colère et de sa tristesse du fait qu’une de ses amies de longue date l’ai trahie. J’ai eu beaucoup de mal à ne pas critiquer l’amie en question et dire à ma fille qu’elle méritait mieux. Il m’a été très dur de simplement écouter, faire preuve d’empathie, et reconnaître sa peine et sa déception. Mais aussi douloureux que fut l’expérience pour moi, ce fut une expérience positive, car cela a renforcée la confiance que ma fille me porte, notamment avec ses sentiments les plus profonds. Et je continuerai à faire tout ce que je peux pour qu’elle continue à se confier à moi de la sorte (Ma fille a finalement repris contact avec son amie, malgré avoir pris conscience de ses défauts, et je suis heureuse d’avoir tenu ma langue).

  1. Verbaliser aide, et encourage le développement du langage et de l’intelligence émotionnelle.

Les enfants comprennent mieux leurs émotions en leurs sentiments lorsqu’on les verbalise. Mais ne mettez pas de mots sur l’émotion si vous n’êtes pas sûr de vous. Il est plus sûr d’utiliser des mots tels que « agacé » ou « mal à l’aise » plutôt que « en colère » ou « terrorisé ». Typiquement, dans le doute, on peut poser la question suivante : « Est-ce que l’aboiement du chien t’as fait peur ou tu es juste surpris ? »

Un dernier mot : parler aux bébés ou enfants de tout âge de « choses réelles » est le moyen le plus efficace et le plus naturel de développer leur langage.

  1. Verbaliser et faire preuve d’empathie nous aide à mieux comprendre l’enfant et à clarifier la situation

Avant de pouvoir verbaliser le point de vue de l’enfant, encore nous faut-il l’avoir remarqué. Quand on dit : « tu veux continuer à jouer à ce jeu avec moi, mais je suis trop fatigué alors je vais arrêter », cela permet de mieux comprendre comment l’enfant perçoit la situation et comment il la ressent. Cela lui permet aussi de mieux comprendre notre ressenti à nous.

Mettre des mots sur la situation, et poser des questions lorsque l’on n’est pas sûr de connaître le problème peut aider à résoudre une solution difficile.

  1. Faire l’effort de remarquer et de noter que l’enfant a du mal peut suffire a motiver l’enfant a continuer.

Dans ces situations aussi, le simple fait de remarquer le problème peut avoir un effet magique. Au lieu de dire « vas-y, tu peux y arriver », ce qui mettre encore plus de pression sur l’enfant, essayez plutôt de dire : « tu fais vraiment un gros effort pour y arriver, et tu te débrouilles très bien. C’est difficile de faire ça n’est-ce pas ? »

  1. 6 . Montrer de l’empathie, au lieu de féliciter aide l’enfant à rester motiver par ses propres envies (et non l’envie de plaire aux autres)

Il suffit simplement de résister à l’envie de dire « Bravo, c’est super », et au lieu de cela, faire un grand sourire, et remarquer : « tu as réussi à décrocher les deux morceaux. C’était difficile à faire ! ».

« Il est important que votre enfant soit guidé par sa propre joie de vivre. Vous pouvez sourire, et exprimer des sentiments authentique, mais il faudrait éviter de trop féliciter, applaudir et d’en faire un peu trop. A trop faire cela, l’enfant peut commencer à chercher son bonheur de sources extérieures. L’enfant peut devenir accroc aux louanges, et devenir un acteur plutôt qu’un exploreur. Les éloges peuvent aussi interrompre l’enfant, qui arrête ce qu’il est en train de faire pour se concentrer sur vous, et ne pas retourner à son activité. » – Magda Gerber, Your Self-Confident Baby

  1. Verbaliser montre que l’on est à l’écoute, et donne a l’enfant le sentiment d’être compris, accepté et aimé .

A-t-on besoin d’une autre excuse pour essayer ?

Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait, mais n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir ” -Maya Angelou

“Nous avons tous besoin de quelqu’un qui nous comprend” –Magda Gerber

Cet article est une traduction d’un post d’un de mes blogs favoris écrit par Janet Lansbury. Janet est une éducatrice avec plus de 20 ans d’expériences, et fervente supportrice de la méthode RIE. En voici le lien en anglais: The Key To Your Child’s Heart (7 Ways It Works) posté par Janet Lansbury

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